Un message de Manolita
J'assistais à un culte il y a quelques semaines dans une autre église, et alors que des croyants faisaient monter leur voix vers Dieu, j’étais attristée d’entendre leurs paroles dénigrantes sur eux-mêmes,
ils se rabaissaient.
Le Saint-Esprit déposa alors sur mon coeur Sa pensée :
« Créés à l’image de Dieu ! ».
Je me demandais pourquoi les croyants, nous avons souvent tendance, à nous mettre plus bas que terre, alors que nous avons été revêtus de la Grâce et de la Gloire de Dieu !
Cette tendance est du misérabilisme ! Et le misérabilisme n’est rien de moins que de la fausse humilité ! Dieu qui nous a créés à Son image, ne prend pas plaisir au misérabilisme de Ses enfants ? « Jésus-Christ pour nous s’est fait pauvre, de riche qu’Il était, afin que par Sa pauvreté vous fussiez enrichis » nous dit Paul dans 2 Corinthiens 8. 9. Nous ne sommes pas misérables mais « enrichis », « tellement riches » en Christ !
Il me semble utile de s’attarder sur la définition de deux mots qui peuvent être confondus : misérabilisme et humilité.
Le misérabilisme : est une tendance qui s’attache à décrire avec complaisance la misère humaine, ou à insister sur les aspects les plus pitoyables de la condition humaine. Le misérabilisme est donc malsain, on se complait càd qu’on ne cherche pas à sortir de cette condition pour s’améliorer.
L’humilité : est le sentiment de sa propre insuffisance ou de ses limites, qui permet de repousser tout orgueil. L’humilité consiste donc à ne pas s’attribuer injustement un mérite ou une gloire qui ne vient pas de nous. Etre humble c’est se connaître et admettre volontiers son incapacité dans certains domaines, ou ses difficultés et par conséquent... être ouvert à une aide extérieure. L’humilité c’est du réalisme, de la justesse d’appréciation. C’est aussi savoir apprécier les talents que Dieu nous a donnés, en reconnaissant que « tout don parfait vient d’en-haut du Père des lumières » - Jacques 1. 17. Reconnaissons ce qui est juste autant pour les autres que pour nous-mêmes. Car Dieu est le premier à « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » - Marc 12. 17
Parfois les croyants nous souffrons d’une mauvaise estime de nous, qui était déjà en nous ou qui est venue par une mauvaise compréhension de ce que la Parole dit de nous... Car l’on peut faire dire à la Parole beaucoup de choses, et elle vient souvent nourrir ce qui existe déjà en nous, le bon comme le mauvais. Donc attention à la manière dont nous recevons la Parole, il faut vraiment l’accueillir dans le bon esprit, avec l’Esprit de vérité qui nous conduit dans la vérité...
Je vous propose de nous intéresser dans ce message :
d’abord, à l’insuffisance apparente de l’homme créé par Dieu (I)
ensuite, à la valeur que Dieu lui a accordée afin que nous comprenions comment notre Père céleste nous voit et désire que nous nous voyions aussi (II).
I- L’ insignifiance apparente de l’homme...
pourtant créé à l’image de Dieu :
A) L’homme est bien fragile... et est comparé dans la Bible :
À de la poussière : de la terre d’où il a été tiré Genèse 2. 7 : «L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant ». Mais si la poussière symbolise quelque chose d’insignifiant, de léger, d’infiniment petit presque invisible, elle représente aussi l’idée d’infinité, d’abondance de ses particules. Dieu utilisera le mot pour parler de la bénédiction qu’il amènera sur Abraham et sa descendance qui sera « comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée. » - Genèse 13. 16
À un vase d’argile ou de terre : Pour montrer qu’il dépend de la main d’un Potier très patient : Jérémie 18. 4 : « Le vase qu’il faisait ne réussit pas, comme il arrive à l’argile dans la main du potier ; il en refit un autre, tel qu’il trouva bon de le faire » Pour évoquer la souplesse (de caractère) qu’il faut avoir pour se laisser façonner : Jérémie 18. 6 : « Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, maison d’Israël ? Dit l’Eternel. Voici, comme l’argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, maison d’Israël. »
À une sauterelle à côté de Dieu : Esaïe 40. 22 : « C’est Lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles »
À des passereaux (ou des moineaux) : Matthieu 10. 29, 31 : « Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père » ; « ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux » Alors cessons de nous considérer comme des vermisseaux même si Job et David ont pu le faire, à un moment donné de leur vie où ils n’en menaient pas large !
Quelle belle remarque prononcée par Jésus qui nous montre que nous avonsde la valeur à Ses yeux ! Amen ?! Nous avons été créés à Son image !
B) L’homme a été créé à l’image de Dieu :
Dès le commencement Dieu créa l’homme à Sa ressemblance. Même si l’image de Dieu a été déformée par le péché originel, Dieu a tout prévu pour sa restauration. Il veut et peut restaurer cette image en nous pour nous rendre semblable à l’image de Son Fils (nous le verrons plus loin).
Genèse 1. 26-28 : « Puis Dieu dit : faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance et qu’il domine sur ... toute la terre... Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez... »
Quelques remarques se dégagent de ces versets :
L’homme est la couronne de la création : Il n’a pas été créé pour le monde, mais le monde a été créé pour l’homme. Dieu créa toutes choses pour l’homme (les cieux, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve). Dieu lui donna Son souffle de vie, mais aussi l’autorité sur la création, le pouvoir de dominer sur le règne animal, sur le monde naturel, de « cultiver le jardin d’Eden » pour le faire fructifier, le garder et peupler la terre Psaumes 8. 7 : « Tu lui as donné la domination sur les oeuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds » (Hébreux 2. 8). Quel cadeau le Créateur a fait à l’homme de jouir de toutes les beautés de la terre et des cieux qui reflètent « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, [qui] se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages » - Romains 1. 20.
L’homme est l’image de Dieu : Il est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu qui « est Esprit » (Jean 4. 24) mais a les caractéristiques d’une personne : Dieu crée, agit, parle, raisonne, fait des projets, éprouve des sentiments... Dieu nous a transmis des caractéristiques qui font de l’homme un être doué d’intelligence, de créativité, un être spirituel comme le dira très bien Job 32. 8 : : « Mais en réalité, dans un homme, c’est l’esprit, le souffle du Tout-Puissant, qui lui donne l’intelligence » et avec qui Dieu souhaite entretenir une relation personnelle (Genèse 2. 18). L’homme et la femme reflètent l’unité et la diversité de notre Dieu, Sa gloire d’une manière spéciale (Psaumes 8. 4-10 à lire).
L’homme est une créature : Ceci le distingue de Dieu qui est « Celui qui est », « de toute éternité » (Esaïe 40. 28). Dieu existe depuis toujours, Il est hors du temps, Il a créé le temps. L’homme « formé de la poussière de la terre » ne sera jamais Dieu (Genèse 2. 7), même si le tentateur l’a amené à se focaliser sur lui-même pour « devenir comme un dieu ». L’homme n’avait pas de vie en lui-même, c’est le souffle de Dieu qui fit de lui un être vivant (Esaïe 42. 5). L’homme doit son existence à Dieu, il dépend de Dieu et est responsable devant Dieu pour lui-même. L’homme a été créé pour se relier à Dieu et aux autres, pas pour vivre replié sur lui. Etre un humain c’est aussi prendre soin de la nature qui nous a été confiée, ayons donc du respect pour notre environnement naturel créé pour nous.
Malgré sa vulnérabilité, l’homme n’est pas insignifiant aux yeux de son Créateur...
II- La valeur infinie de l’homme...
aux yeux de Dieu :
Comment Dieu nous considère et comment nous devrions nous considérer aussi...
Révélée dans le prix payé pour sa rédemption : Jean 3. 16 : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle » 1 Corinthiens 6. 20 : « Car vous avez été rachetés à un grand prix. » 1 Pierre 1. 18-20 : « Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde... » Si, « alors que nous étions pécheurs, Christ est mort pour nous » - Romains 5. 8 Si, « alors que nous étions des enfants de colère et de rebellion, comme les autres, Dieu a donné Son fils pour nous » - Ephésiens 2. 3 Si « Dieu t’a aimé le premier », avant que tu ne viennes à Lui et n’apprenne à L’aimer - 1 Jean 4. 19 Pourquoi te rejettes-tu encore ? Pourquoi te dénigres-tu ? Pourquoi te « traites-tu de pécheur encore ou de rebelle » ? N’es-tu pas en train d’apprendre l’obéissance à ton Père ? >>> Ne méprisons pas ce que Christ a racheté avec son précieux sang, nous avons été rachetés à un très grand prix, un prix inestimable, qu’aucune richesse de ce monde ne peut payer, que nul ne peut évaluer, ce prix c’est le prix de la vie d’un innocent mort par amour pour toi, pour moi. Le regard que nous portons sur nous est très important car « tel est l’homme que sont les pensées de son âme » (Proverbes 23. 7). Si tu crois que tu es un misérable pécheur, qui ne s’améliorera jamais, alors tu vas continuer à fonctionner comme tel, comme un misérable pécheur ! C’est le péché que Dieu te demande de haïr, pas le pécheur que tu es encore parfois, mais de moins en moins souvent n’est-ce pas ? Il doit y avoir une différence notable entre les voies que tu suis aujourd’hui et celles que tu suivais alors quand tu ne connaissais pas le Seigneur !
Du vieil homme à l’homme nouveau : Colossiens 1. 12-15 : « Rendez grâce au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le Royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création ». Romains 6. 6, 11 : « sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché... Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ ». Ephésiens 4. 21-24 : « ... C’est en Lui (= Christ) que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » Souvenons-nous de la célèbre prière adressée par Jésus au Père pour nous tous : « Sanctifie-les par ta parole. Ta parole est la vérité ». >>> Si « nous sommes morts au péché avec Christ », si « notre chair a été crucifiée avec ses désirs et ses passions » càd les tendances de la nature pécheresse, alors nous sommes vivants pour Christ, « morts au péché mais vivants pour Dieu ». C’est ce que nous dit la Parole de Dieu. Nous connaissons le jugement de Dieu sur le péché : il est tombé sur l’Agneau immolé en sacrifice pour le péché du monde. « Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en JC qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit » - Romains 8. 1... La religion peut être porteuse de culpabilité, de misérabilisme, de légalisme. Mais ce n’est pas une religion que nous avons ! C’est une relation vivante, bien vivante avec notre Dieu et c’est très différent. >>> Mais c’est pour nous ressusciter en Lui, pour nous régénérer, nous restaurer, nous révéler notre nouvelle identité de « nouvelle créature », de « nouvelle création » en Christ que Dieu a payé le prix fort (2 Corinthiens 5. 17) Pour que tu sois transformé, pas pour que tu restes le même !
Un jour le Seigneur m’a dit, c était au début de ma vie chrétienne : « Arrête de penser du mal de toi parce que J’ai mis mon Esprit en toi et c’est mon Esprit qui va t'emmener à la hauteur où Moi Je veux t’amener ! » Les hauteurs célestes, « assis avec Christ dans les lieux célestes ».
Que fais-tu du processus de sanctification par lequel tu dois passer et qui reflète chaque jour un peu plus Sa gloire sur toi? Si tu considères que Christ a été fait pour toi « sagesse, justice sanctification et rédemption » - 1 Corinthiens 1. 30, tu dois croire que ces choses sont en toi et y sont en abondance et commencer à t’en servir, à marcher comme un fils de Roi, comme une fille de Roi, racheté par sa grâce, pardonné, marchant dans Sa lumière et étant purifié de tout péché car « si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son fils nous purifie de tout péché » - 1 Jean 1. 7.
L’homme nouveau que tu es devenu se renouvelle sans cesse par « la Parole vivante et permanente de Dieu » ; « Sanctifie-les par ta parole. Ta parole est la vérité ».
cf. : « Si l’homme extérieur se détruit, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour » - 2 Corinthiens 4. 16. C’est la Parole qui t’apprend à te dépouiller du vieil homme et à revêtir Christ, l’homme nouveau, c’est Lui, le Verbe vivant qui a le pouvoir de produire en toi la sainteté et la justice à travers Sa Parole que tu lis, que tu reçois avec foi, qui t’émonde et te purifie.
C) Christ habite en toi :
CONSIDÈRE DONC QUI TU ES EN CHRIST AUJOURD’HUI ET NON PAS QUI TU ÉTAIS SANS LUI !
Pourquoi sommes-nous encore tentés de nous considérer comme des êtres méprisables ? Le misérabiliste se complaît dans sa médiocrité et il ne sort pas de sa condition puisqu’il se persuade toujours d’être mauvais, d’être un pécheur ! L’apôtre Paul nous dit que la nouvelle création que nous sommes devenue en Christ est libre du péché, nous avons le pouvoir en Jésus de rejeter le mal, de choisir le bien, de ne pas succomber aux tentations si nous gardons notre esprit en prière... « priez afin que vous ne tombiez pas en tentation » dira le Christ à ses disciples. Nous sommes sur ce chemin mes amis. Un chemin de régénération, de renouvellement, de restauration, de sanctification, de victoire ! Amen !
NE CONSIDERE PLUS QUI TU ETAIS SANS DIEU, mais CONSIDERE QUI TU ES DEVENU EN CHRIST : « Celui qui est en Christ est une nouvelle création », « le temple du Saint-Esprit » - 1 Corinthiens 6. 19, « une habitation de Dieu dans l’Esprit » - Ephésiens 2. 22...
TU ES SUR LE CHEMIN DE LA RESSEMBLANCE À CHRIST, puisque c’est le but visé par Dieu : développer la stature de Christ en toi « Dieu nous a prédestinés à être semblables à l’image de son Fils » - Romains 8. 29 ! Même si ce processus prend du temps et durera toute ta vie.
Cessons de penser du mal de la nouvelle créature que nous sommes, « Enfants de Dieu, bien-aimés de Dieu, remplis de l’affection du Père ». C’est une ruse de l’adversaire de sans cesse nous amener à nous dénigrer, à nous rabaisser, à nous ôter la VALEUR que nous avons aux yeux de Dieu, à nous condamner, nous culpabiliser. Le Saint-Esprit n’agit jamais ainsi. Il peut nous révéler qqch qu’il faut changer mais Il nous montrera toujours le chemin pour y parvenir : la Croix. Le Saint-Esprit révèle et libère. L’ennemi de notre âme accuse et condamne. Apprenons à reconnaître quelle voix nous parle mais cela peut-être aussi la dureté que nous entretenons envers nous-mêmes.
Quand Dieu nous regarde, Il voit Christ en nous, Il voit Son oeuvre parfaite en nous même si elle est encore en devenir ! Souvenez-vous de la parole qu’il adressa à Gédéon, « ce poltron » de Gédéon : Dieu s’adressa à lui par son ange ainsi : « L’Eternel est avec toi, vaillant héros ! » - Juges 6. 12, avant de lui confier une mission. Et Gédéon devint un vaillant héros qui renversa les autels de son père (en pleine nuit d’accord) mais il le fit, il devint ce juge en Israël qui délivra le peuple de Dieu (après plusieurs confirmations demandées à Dieu d’accord, mais Dieu les lui donna car Dieu ne nous reproche pas notre manque d’assurance, Il veut nous affermir). Dieu voit plus loin que le bout de notre nez, plus loin que l’instant présent.
Comment Dieu voit son peuple de rachetés ?
Il ne voit plus des enfants de colère, des fils de rébellion (Ephésiens 2. 2-6)
Il ne voit plus des personnes injustes (1 Pierre 3. 18)
Il ne te considère plus comme un pécheur invétéré incapable de changement, « même si tous les hommes ont péché et sont privés de la Gloire de Dieu », nous ne sommes plus privés de la Gloire de Dieu, car nous avons été réconciliés avec Dieu.
Il te voit justifié (= rendu juste) par le Sang de Christ parce qu’il t’a accepté à cause de l’oeuvre de la Croix, non à cause de tes oeuvres de justice (Philippiens 3. 9) « afin que personne ne se glorifie » devant Dieu (Ephésiens 2. 8-9).
Elle est là la source de notre humilité.
Il ne voit plus des personnes incapables puisque « notre capacité vient de Dieu », puisque « nous pouvons tout par Christ qui nous fortifie ». Même si c’est vrai que « sans Lui nous ne pouvons rien faire » en revanche en Lui nous pouvons tout, tout ce qu’IL nous appellera à réaliser, comme Gédéon car « L’Eternel est avec toi ! »
D’où vient notre confusion alors ?
Nous voulons être humbles, car nous avons peur de l’orgueil. Si tu tiens debout ou si tu tombes, cela regarde d’abord ton Dieu qui a le pouvoir de te le montrer et de te relever, « le Saint-Esprit révèle et libère ». Que nous dit Paul à ce sujet ? Romains 14. 4 : « Mais il se tiendra debout car le Seigneur a la puissance de l’affermir ». C’est avec cette foi-là, cette confiance s’appuyant toujours sur le bras de Dieu que nous devons avancer et tenir debout ou... nous relever après être tombé. « Sept fois le juste tombe mais l’Eternel le relève toujours »... 7 fois signifient autant de fois que nécessaire JUSQU’A CE QUE TU APPRENNES LA LEÇON QUE TU DOIS RETENIR ET QUE TU T’APPUIES SUR SA GRACE !
Savez-vous quelle définition Dieu donne de l’humilité ? Elle est vraiment très simple : «- être humble c’est dépendre de Moi ».
Donc chaque fois que tu sollicites l’aide de Dieu, que tu ne t’appuies pas sur ta sagesse mais Le reconnaît dans toutes tes voies, chaque fois que tu fonctionnes ainsi, tu fais la volonté de Dieu, tu marches humblement comme il souhaite te voir marcher. Avoir de l’assurance en Dieu, ce n’est pas de l’orgueil, c’est savoir que vous comptez sur Lui et qu’Il est votre assurance !
Je ne veux pas encourager la présomption qui dit « je vais faire ceci ou cela et je vais prier pour que Dieu me suive ». Dieu n’a pas à nous suivre, c’est nous qui devons Le suivre comme Jésus l’a dit à ses disciples : « toi viens et suis-moi » car « Il est le chemin, la vérité, la vie ». A moins qu’Il nous invite à faire preuve d’audace dans la foi et nous laisse entendre : « Demande-moi ce que tu voudras car je suis avec toi prêt à te suivre »...
Pourquoi confondons-nous misérabilisme et humilité ?
parce que nous ne nous voyons pas comme Dieu nous voit,
parce que nous ne nous aimons pas comme Dieu nous aime,
parce que ne nous pardonnons pas comme Dieu nous pardonne et nous croulons sous la culpabilité, sous l’oppression de l’accusateur de nos âmes ou simplement de notre conscience restée légaliste !
Ayons une mentalité de grâce envers nous-mêmes d’abord et il sera tellement facile pour nous d’aimer les autres ainsi.
Conclusion : Remettons nos pendules à l’heure de Dieu !
La 1re personne à aimer : c’est DIEU « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée »
La 2e personne à aimer: c’est TOI ! « tu aimeras ton prochain comme toi-même » !
Et ensuite tu pourras aimer ton prochain.
Témoignage au début de ma conversion.
Si tu ne t’aimes pas, comment peux-tu aimer ton prochain ?
Les personnes les plus équilibrées que je connaisse sont celles qui se respectent, qui reconnaissent leur faiblesses (humilité) mais aussi leurs forces (réalisme). Les personnes qui ont une estime équilibrée d’elles-mêmes ce sont celles les plus à même d’aimer et d’aider les autres sans jugement. Montre-moi comment tu t’aimes, et je te dirai comment tu aimes les autres !
Quel programme mes amis !
S’aimer ce n’est pas de l’égoïsme ou du narcissisme non plus. S’aimer ce n’est pas s’admirer. C’est cela le narcissisme. On peut s’aimer et être altruiste, désintéressé et généreux ! Amen.
Voici quelques paroles de Dieu données pour moi mais qui peuvent retentir dans vos coeurs aussi et d’autres qu’Il m’a inspirées pour terminer ce message :
Je veux mon fils, ma fille : • que tu apprennes à t’aimer toi-même, comme Je t’aime, • à être gentil(le) avec toi-même, • à faire preuve de miséricorde quand tu commets des erreurs, • à te pardonner et à te relever pour aller de l’avant, • à avoir de l’allégresse lorsque ton nom retentit à tes oreilles... car tu es mon enfant, Je t’ai gravé sur Mes mains, je t’ai prouvé mon amour en te donnant ce que j’avais de plus précieux : mon fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection.
« Tu peux tout par Celui qui te fortifie », « en Christ tu es plus que vainqueur... plus que vainqueur par Celui qui t’a aimé », « tout est possible à celui qui croit », « Je te t’abandonnerai jamais, toujours je te porterai, jusque dans ta vieillesse Je serai le même, jusque dans l’éternité Je serai fidèle ».
Tu as été réconcilié avec ton Créateur, ton Père, mais t’es tu réconcilié avec toi ? Aujourd’hui je te dis : « fais la paix avec toi-même mon enfant» car je t’ai pardonné, je ne me souviendrai plus de tes péchés, comme l’Est est séparé de l’Ouest ainsi je les ai séparés de toi, à tout jamais ». « Quand Je te regarde, Je vois Jésus qui demeure au fond de ton coeur et Je vois Mon oeuvre parfaite en toi mon enfant ».
Dieu pense cela de toi, tu as de la valeur à Ses yeux, et c’est ce qui fait de toi « une créature merveilleuse en Christ » et ton âme doit le reconnaître comme cela est écrit dans le psaume 139, c’est ce qui te donne une identité forte devant Dieu et devant les hommes. Amen ?!
Ce qui fait notre humilité c’est que nous savons que ce ne sont pas nos mérites mais ceux de Christ qui nous assurent la faveur divine, Sa Grâce, afin « qu’IL croisse et que je diminue » (Jean 3. 30) ainsi nous reflèterons Son image, nous qui sommes :
« Une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » - 1 Pierre 2. 9
Gloire à Dieu !
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