Un message de Manolita
Introduction
Tout-le-monde sait ce qu’est un arbre, inutile donc d’en donner une définition, mais... il est pourtant intéressant de le décrire brièvement : « un arbre est une espèce végétale comportant un tronc sur lequel s’insèrent des branches ramifiées portant le feuillage, capable dans de bonnes conditions de croissance de pousser au moins à 5 ou 7 m de hauteur à l’état adulte... » mais nous oublions souvent ce que l’on ne voit pas : ses racines qui lui permettent de s’élever haut et de résister aux vents et aux conditions climatiques extrêmes qu’ils peuvent rencontrer. J’ai envie de dire : « tel est l’arbre, telles sont ses racines » mais je ne suis pas botaniste ni arboricultrice. Et Jésus nous a plutôt invités à nous intéresser à ses fruits : « Un bon arbre porte de bons fruits et un mauvais arbre de mauvais fruits » pour aider ses disciples à se faire une opinion sur les personnes qui les entourent à travers les oeuvres qu’elles produisent (en l’occurrence les Pharisiens). Jésus est formel : « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » - Matthieu 7. 17-20.
Nous savons que les arbres ont été créés par le Créateur pour contribuer significativement au bien-être et à la subsistance des sociétés humaines (nous pouvons utiliser le bois, en faire du papier, en consommer les fruits, chercher un ombrage...) et qu’Il a placé en Eden, une diversité d’arbres dont deux au milieu du jardin. Je voudrais dans ce message m’intéresser à ces deux arbres bien particuliers.
Découvrons-les ensemble dans un passage du livre de la Genèse (qui signifie livre des commencements)
« Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » - Genèse 2. 8-9
I- L’ARBRE INTERDIT : CELUI DE LA CONNAISSANCE DU BIEN ET DU MAL
« L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » - Genèse 2. 15-17
A) L’homme créé libre :
Explorons la signification de cet arbre et l’interdiction que Dieu fit à l’homme. L’homme jouissait d’une très grande liberté car Dieu le créa avec son libre arbitre, càd le pouvoir de faire des choix, de décider.
Dans ce jardin magnifique, Eden signifie « délices », il pouvait :
cultiver le jardin,
le garder (tiens, mais contre quel danger ? Nous y reviendrons),
donner des noms aux animaux...
Témoignage
L’autre jour je regardais un reportage télévisé où des chercheurs, des botanistes... étaient partis en mission scientifique à Madagascar. Ils découvraient des espèces nouvelles, jamais répertoriées... et ils leur donnaient des noms. Je me pensais :
« mais que c’est bon, c’est ce que Dieu a demandé à l’homme » ! Et ils étaient heureux de découvrir encore et toujours de nouveaux végétaux, de nouveaux insectes... Emerveillés de la diversité infinie dont la terre regorge.
Revenons au premier jardin de la création.
L’homme reçut la responsabilité de travailler et de protéger ce que Dieu lui avait confié.
B) Une seule restriction toutefois... Ne pas manger d’un certain arbre... sous peine de mort ! Il y a dans ce paradis terrestre un écueil à éviter, un danger qui exige une vigilance ou plutôt le respect d’une consigne divine.
Dieu a prévu une chose pour l’enfant de Dieu : c’est qu’il vive « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » ! Jésus répondra cela lorsqu’il fut tenté par le diable dans le désert après 40 jours de jeûne : « - Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit : il est écrit : l’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » - Matthieu 4. 2-4,
d’ailleurs « la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu ».
La restriction donnée par Dieu était l’occasion pour les premiers hommes de choisir librement de suivre la Parole de Dieu, la Voix de Dieu, d’obéir tout simplement !
C) Quel arbre étrange portant un fruit à double face : Ici, l’arbre de la connaissance du bien et du mal représente ce qui vient détourner l’homme de la voix (et voie) de Dieu en l’incitant à chercher, en dehors de Dieu, son propre chemin. L’homme sans Dieu essaie de se diriger selon sa propre perception et conception du bien et du mal... Et l’on voit chaque jour ce que cela peut donner. Dieu n’a pas créé l’homme pour qu’il se dirige ainsi. Le chrétien né de nouveau, ne doit pas non plus se diriger selon cette «boussole du bien et du mal» trop peu fiable, trop subjective mais… selon Sa Parole qui est « une lampe à nos pieds, une lumière sur notre sentier ». Car nous le savons, nous pouvons facilement nous « tromper par de faux-raisonnements »...
De plus, dans la nature du Dieu trois fois Saint, il n’y a que le Bien car « Dieu ne peut être tenté par le mal et il ne tente lui-même personne ».
D’où vient donc le Mal ? D’un ange déchu, Satan, appelé aussi Lucifer, « le Serpent ancien », « le Malin », « le père du mensonge », « l’accusateur des frères »... Le premier ange à avoir tenté de s’élever au-dessus du Trône de Dieu à cause de la beauté parfaite dont Dieu l’avait paré ; Lucifer signifie « astre brillant ».
Un passage situé dans le livre d’Esaïe nous révèle comment cet ange tomba. (Le roi de Babylone symbolise la puissance du mal ici)...
Esaïe 14. 9-15 : « Le séjour des morts s’émeut jusque dans ses profondeurs, Pour t’accueillir à ton arrivée ; Il réveille devant toi les ombres, tous les grands de la terre, Il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. Tous prennent la parole pour te dire : Toi aussi, tu es sans force comme nous, Tu es devenu semblable à nous ! Ta magnificence est descendue dans le séjour des morts, Avec le son de tes luths ; Sous toi est une couche de vers, Et les vers sont ta couverture. Te voilà tombé du ciel, Astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, Toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton coeur : Je monterai au ciel, J’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; Je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, A l’extrémité du septentrion ; Je monterai sur le sommet des nues, Je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, Dans les profondeurs de la fosse. »
Jésus dira par ailleurs à ses disciples : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair...».
Le serpent ancien, Satan, s’est un jour révolté contre Dieu en voulant prendre sa place. Quelle différence avec l’attitude de notre Seigneur Jésus-Christ « qui n’a pas cherché comme une proie à arracher d’être l’égal de Dieu mais s’est dépouillé en prenant la forme d’un serviteur... jusqu’à la mort de la croix » !
Voilà pourquoi Dieu donna une interdiction car il fallait à tout prix éviter de céder à la tentation du serpent.
Genèse 3. 1-5 : « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
La voix du serpent est pleine du venin de son orgueil, de sa rebellion contre Dieu, de remise en question de son autorité, de sa suffisance... et de la mort spirituelle qu’il véhicule depuis que Dieu l’a rejeté à jamais loin de Sa présence. Ecouter le père du mensonge -comme l’a qualifié Jésus- c’est se couper de Dieu, se séparer de Sa vie et connaître la mort spirituelle de son esprit. La désobéissance au 1er commandement divin a placé toute l’humanité sous l’influence du Malin qui a corrompu la nature innocente que Dieu avait donnée à Adam et Eve.
De là notre nature devenue pécheresse. Mais Dieu aura un plan B.
D) Un mauvais arbre... aux mauvais fruits
Voyons en quoi ce fruit est nocif
La connaissance du bien et du mal peut devenir pour l’homme un obstacle au lieu d’une aide car le désir de la posséder s’est révélé source de tentation et de désobéissance (Genèse 3. 5-6).
La connaissance tend à devenir de la présomption et encourage l’orgueil : 1 Corinthiens 8. 1 : « la connaissance enfle mais l’amour édifie ». Nécessité de garder cet équilibre entre connaissance et amour du prochain...
La connaissance alourdit le fardeau de la vie : Ecclésiaste 1. 18 - car elle engendre beaucoup de questionnements, de souffrances.
La connaissance humaine sans Dieu est vaine car elle ne peut nous sauver au sens spirituel du terme càd nous donner la vie éternelle. Jean 17. 3 : « La vie éternelle c’est qu’ils te connaissent Toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ », Jean 6. 40 : Paroles de Jésus : « La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. »
La connaissance est appelée à disparaître (contrairement à l’amour qui ne périra jamais) : 1 Corinthiens 13. 8 - Notons que Dieu a soigneusement empêché que l’homme aille manger de l’arbre de vie après avoir mangé du fruit de l’arbre défendu (Genèse 3. 22-23).
La connaissance du bien et du mal s’oppose à la connaissance spirituelle qui vient du Saint-Esprit, à la sagesse d’en-haut, la sagesse divine : Proverbes 3. 13-18 Rem. : Je ne suis pas en train de dire qu’il faut mépriser la connaissance en général. J’ai beaucoup de respect pour l’instruction, la connaissance, mais je fais ici une différence entre la connaissance de Dieu, la sagesse d’en-haut et la sagesse terrestre qui a son utilité mais aussi ses limites. Ex. la connaissance scientifique, médicale, en psychologie, en physique... est une grande source de bénédictions pour toute l’humanité et d’ailleurs la Bible dit que « le manque de connaissance (ou de science) n’est bon pour personne » - Proverbes 19. 2.
E) Les pécheurs comparés dans la Bible à de mauvais arbres :
Ne nous fions pas aux apparences, comme nous l’avons vu dans le dernier message sur « La cécité spirituelle ». On peut avoir un grand chêne verdoyant près de sa maison, et le retrouver le lendemain renversé, abattu par la force d’une tempête ! (La fable de la Fontaine sur le chêne et le roseau est très instructive à ce sujet : soyons comme le roseau qui plie et ne romp pas surtout devant Dieu !). Psaumes 37. 35-36 : « J’ai vu le méchant dans toute sa puissance; Il s’étendait comme un arbre verdoyant. Il a passé, et voici, il n’est plus; Je le cherche, et il ne se trouve plus. »
Jésus nous annonce le sort des mauvais arbres : « tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu ». Il y aura un tri entre ceux qui... auront fait la volonté de Dieu et les autres. Le feu nous parle de l’enfer, de la géhenne qui est clairement cité dans les Ecritures, à plusieurs reprises. C’est le lieu où iront les pécheurs qui ne se seront pas repentis... Matthieu 7. 21 : « Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »
Les pécheurs sont comparés à « des arbres d’automne sans fruits, deux fois morts, déracinés » : triste tableau n’est-ce pas ? - Jude 1. 12
Rappelons-nous aussi de ce que fit Jésus du figuier qui n’avait aucun fruit à lui offrir : Marc 11. 21 - Jésus le maudit et il sécha.
Voyons à présent le mystère du deuxième arbre au milieu du jardin...
II- L’ARBRE-CADEAU DE DIEU : L’ARBRE DE VIE.
Dieu dans son amour a créé l’homme comme un vis-à-vis, un être doté d’un libre arbitre, capable de L’aimer ou de Le rejeter, de Lui obéir ou de Lui désobéir. Avec sa liberté l’homme peut se détourner de Dieu et mourir à jamais (au sens spirituel cela signifie : être éternellement séparés de la Présence de Dieu) mais Dieu désirait ardemment la vie et non la mort pour ses créatures comme Il le formulera plus tard par Moïse à son peuple « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » - Deutéronome 30. 19.
Dieu avait planté au milieu du jardin d’Eden un arbre de vie désirant offrir à l’homme son éternité... ce qu’il avait de meilleur, mais l’homme a préféré le fruit de l’arbre interdit. La nature de l’homme créée au départ innocente s’est pervertie à l’écoute du tentateur. Cette chute originelle de l’homme explique la nature pécheresse de tous les êtres humains. Un seul a été sans péché : Christ, « l’Agneau sans défaut et sans tâche » - 1 Pierre 1. 19, qui a endossé sur la Croix notre péché, puisqu’Il a pris le péché du monde, pour nous offrir son innocence, sa pureté, sa sainteté. C’est le plan B que Dieu a imaginé pour rattraper cette énorme boulette de la chute originelle...
A- Que représente l’arbre de vie ?
La sagesse de Dieu : Proverbes 3. 18 comme nous l’avons vu.
La santé physique et mentale: du corps et de l’esprit Proverbes 4. 22-23 : « Car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, C’est la santé pour tout leur corps. Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie. »
La fécondité, l’abondance : la sagesse se transmet Proverbes 11. 30 : « Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage s’empare des âmes » ou « celui qui fréquente des sages devient sage ». Que dire de la sagesse de Salomon, qui demanda à Dieu un coeur sage pour juger son peuple et à qui Dieu donna une sagesse telle qu’elle fit sa renommée et que la Reine de Saba vint des extrémités de la terre pour « entendre la sagesse du roi Salomon ».
L’éternité bien sûr ! Deux passages différents dans les Ecritures nous parlent d’un arbre au feuillage éternel : - Ezéchiel 47. 12 - vision d’Ezéchiel ? Arbres fruitiers éternels, feuilles aux vertus médicinales. - Apocalypse 2. 7 - L’arbre de vie du paradis produisant des fruits mensuellement et dont les feuilles apporteront la guérison aux nations. - Apocalypse 22. 2
B) Condition pour avoir part à l’arbre de vie ?
Apocalypse 22. 14 : « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie... »
Le Christianisme associe la Croix du Seigneur à un arbre reliant la terre et le Ciel, l’homme et Dieu. Le rameau d’Isaï figure la généalogie de Jésus-Christ et son enracinement dans la tradition prophétique.
Esaïe 11. 1-2 : « Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines. 2 L’Esprit de l’Eternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel. »
Le prophète Isaïe est celui qui a le plus clairement prophétisé 8 siècles avant, la venue du Messie, et le pourquoi de Sa crucifixion.
Esaïe 53. 5, 8 : « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » ; « Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu’il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ? »
Jésus est le Prince de la Vie, Celui qui a donné sa vie au monde pour que nous vivions par Lui, en Lui, avec Lui pour l’éternité, celui qui nous apporte la guérison « par ses meurtrissures ».
=> Apocalypse 6. 11 : « une robe blanche fut donnée à chacun d’eux ».
Qu’est-ce qui peut racheter nos fautes lorsque nous nous repentons et acceptons le sacrifice expiatoire de Christ ?
1 Pierre 1. 18-21 : « … ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. »
C) Les croyants comparés dans la Bible à de bons arbres :
Un arbre prospère est planté au bon endroit « près d’un courant d’eau » - Psaumes 1. 3 et Jérémie 17. 8 qui lui fait écho. Nous avons des saisons dans nos vies. Cela a été dit cet été par deux exhortations données par deux personnes différentes à 15 jours d’intervalle. Nous devons comprendre dans quelle saison nous nous trouvons : Printemps ? Hiver ? Eté ? Automne ? L’hiver, il peut nous sembler que les arbres sont morts parce qu’ils ont perdu toutes leurs feuilles, leur éclat, qu’ils ne donnent aucun fruit, aucune fleur, peu de signe de vie et pourtant... c’est là qu’ils régénèrent leur sève, leur force pour pouvoir éclater de vitalité, exploser de bourgeons, de feuilles, de fleurs et de fruits au printemps ! Quelle vie souterraine l’hiver, comme un volcan qui dort avant de se réveiller ! Méfiez-vous de l’arbre qui dort !
Le juste doit être planté dans la maison de Dieu « comme un olivier verdoyant » - Psaumes 52. 8
Les racines du justeancrées dans la Parole de Dieu vont lui permettre de « croître comme le palmier » ou de « s’élever comme le cèdre du Liban » mais surtout d’avoir une belle longévité productive, une vie fructueuse jusqu’au bout, pleins de vie, de force, de sagesse, même par temps de sécheresse et transmettant toujours la connaissance de Dieu - Psaumes 92. 12-15
La vocation d’un bon arbre est de porter du fruit ! Amen ?! Jésus dit une parabole : Luc 13. 6-9 : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n’en trouva point. Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année ; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier. Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas. »
Un bon arbre va récompenser celui qui l’a planté, qui lui a prodigué ses soins experts, qui a patienté jusqu’à en voir les fruits (un arbre met plusieurs années avant de pouvoir porter des fruits abondants : 3-4 ans mais aussi 6-7 ans pour plus d’abondance). cf : « Le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison » - Jacques 5. 7
Le Seigneur veut faire de nous « des térébinthes de la justice, une plantation de l’Eternel pour servir à sa Gloire ! »
- Esaïe 61. 3
Conclusion
Notre Seigneur Jésus :
est né dans une étable, pas dans un hôtel 5 étoiles ou un palace,
est entré à Jérusalem monté sur un ânon, le petit d’une ânesse, pas sur un superbe étalon blanc ou noir comme aimaient à être représentés les rois sur les statues équestres...
n’a pas cherché à être l’égal de Dieu, mais a pris l’apparence d’un hommeet a connu la mort ignominieuse de la Croix réservée aux pires malfaiteurs de son époque...
ne s’est pas comparé à un arbre majestueux, un cèdre de Liban par ex., mais à une plante : Jean 15. 1 : « Je suis le vrai Cep, et mon Père est le vigneron »... et nous sommes... ses sarments.
Pourquoi Lui un cep et nous des sarments ?
un arbre peut pousser tout seul mais une vigne non ! Elle a besoin d’émondage, des mains expertes et connaisseuses du vigneron qui sait quels sarments devront être coupés et quels sarments devront être laissés pour que le cep porte un maximum de fruits (on en laisse en général 2 et pas n’importe lesquels !).
Nous avons compris que le Seigneur prend un tendre soin de nous et qu’il attend de nous que nous portions du fruit afin que le Père soit glorifié. Mais « sans Moi vous ne pouvez rien faire »,nous a-t-il dit, voilà pourquoi les sarments que nous sommes doivent être fidèlement attachés au Cep de la vie, à l’arbre de vie qu’est notre Seigneur qui veut que Ses brebis aient la vie, la vie en abondance et qui nous remplit de la sève de Sa Présence !
Amen !
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