L'église persécutée (Vidéo)
Dernière mise à jour : 12 mars 2019

La collecte réalisée dimanche 11 novembre a permis de réunir la somme de 420€
Un virement sera envoyé dans la semaine à l'ONG "Portes Ouvertes" en votre nom. Merci pour votre générosité !
Nous remercions Priscille pour son intervention et son cœur pour l'église persécutée.
Nous croyons que les chrétiens persécutés sont un exemple de courage et de foi, mais aussi une véritable bénédiction pour le reste de l’église.
Passages bibliques
Luc 6. 35 : « Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. »
Matthieu 5. 44 : « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent »
Les hommes ont une tendance à la haine mais moi, dit Jésus : « Aimez vos ennemis. »
Serait-ce l’enseignement le plus radical que Jésus ait jamais prononcé ?
Aimez vos ennemis - Contexte
Jésus nous dit d’aimer nos ennemis dans ses deux « sermons », celui sur la montagne (Matthieu 5) et celui dans la plaine (Luc 6). Chaque sermon commence avec les béatitudes où il souligne la réalité de la persécution pour ses disciples : « Heureux serez-vous lorsque les hommes vous haïront… »
Pourtant quelques versets plus loin il nous appelle à aimer nos ennemis et à prier pour ceux qui nous persécutent : « Mais moi je vous dis : aimez vos ennemis… »
Ce commandement n’a rien à voir avec les sentiments : c’est l’amour Agapé
Jésus dit de commencer par faire du bien, même à ceux qui nous font du mal ; il faut aimer nos ennemis ! Cet amour-là invite à prendre les devants sans penser à soi-même. Cet amour donne au lieu de prendre. Il est actif : bénissez, prêtez, faites du bien, priez… et nous appelle à prendre les devants.

Plusieurs d'entre vous connaissez Corrie Ten Boom. Écrivain chrétien néerlandais, elle fut rescapée des camps Nazis. Elle a aidé de nombreux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Elle a un jour fait face à son ancien bourreau...
Dans son livre « The Hiding Place » (La cachette), Corrie Ten Boom raconte comment elle et sa soeur Betsy ont été internées dans un camp de concentration nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.
Des années plus tard, lors d’un rassemblement chrétien à Munich où elle avait donné son témoignage de foi, elle s’est retrouvée face à face avec l’ancien officier SS qui avait gardé les femmes du camp. Elle raconte…
« Il s’approcha de moi, rayonnant et s’inclina : « Je vous remercie infiniment pour votre message, Fräulein (demoiselle) », dit-il « quand je pense que, comme vous l’avez dit, le Christ a lavé mes pêchés ! ». Elle explique qu’il lui tendit la main et poursuit… Et moi qui avais si souvent enseigné aux gens de Bloemendaal la nécessité de pardonner, je gardais mon bras le long de mon corps. Je pris conscience de mon péché, alors même que je sentais bouillonner en moi un sentiment de colère vindicative. Jésus-Christ était mort pour cet homme ; que me fallait-il de plus ? « Seigneur Jésus » priai-je « pardonne-moi et aide-moi à pardonner à cet homme. » J’essaye de sourire, je m’efforçais de soulever mon bras. En vain. Je ne ressentais pas la moindre parcelle de sympathie ou de charité. Je priai à nouveau en silence « Jésus, je ne peux pas pardonner. Accorde-moi ton pardon. » Et alors que je prenais sa main, une chose extraordinaire se passa. De mon épaule, le long de mon bras, et jusque dans ma main, un courant sembla passer de moi à lui, pendant que mon coeur débordait d’amour pour cet étranger. »
Dieu nous demande de faire la même chose que Lui.
N’oublions pas qu’avant notre conversion, nous aussi, nous étions « ennemis » de l’Évangile. Et Dieu nous a aimés le premier ! Dieu ne nous demande pas de faire quelque chose qu’il ne pratique pas lui-même.
Aimer nos ennemis, c’est la meilleure protection contre l’amertume et la colère.
Paul dit de ne pas chercher à faire justice soi-même, mais de laisser cela à Dieu.
Notre rôle est d’« amasser des charbons ardents sur la tête de nos ennemis » par des actes de générosité, c’est-à-dire l’amener à vouloir changer d’attitude. C’est ce qu’a fait un pasteur appelé Thomas en Inde : il a pardonné à ceux qui l’ont violemment frappé, et a refusé de porter plainte contre eux. C’est aussi le témoignage de Gladys du Kenya (diffusé dimanche matin).
Les chrétiens persécutés sont une grande bénédiction pour le reste de l’Eglise, à cause de leur témoignage puissant et de l’enseignement qui en ressort.
Comment l’Église persécutée nous encourage-t-elle ?
L’Eglise Persécutée nous enseigne à prier pour les persécuteurs comme Nadia en Égypte, rescapée de l’attaque du bus au cours de laquelle les terroristes ont abattu son fils et son gendre qui refusaient de renier leur foi chrétienne (Je publierai leurs témoignages sur le blog cette semaine).
L’Eglise Persécutée nous incite à pardonner c’est l’exemple d’Agnès, au Nigéria, captive aux mains des assassins de son mari et de son fils, ou encore du pasteur Cho, qui a eu la force de pardonner à ses tortionnaires (voir témoignages page 9).
L’Eglise Persécutée nous donne de l’audace en Égypte, un groupe de chrétiens a offert des colis alimentaire aux familles musulmanes d’un village reculé : elles n’avaient jamais rencontré autant de respect et d’amour (voir témoignage page 10).
L’Eglise Persécutée fait du bien à ses ennemis malgré les risques c’est l’histoire de Dirk Willems au temps de la Réforme aux poursuivant tombé dans l’eau glacée d’un lac gelé (voir témoignage page 10).
L’Eglise Persécutée nous rappelle combien il est difficile d’aimer ses ennemis c’est le but de Vipur, en Inde, qui s’appuie sur sa passion pour le Seigneur pour parvenir à aimer l’homme qui a failli le tuer (voir témoignage page 11).
Conclusion
Aimer ses ennemis est l’un des enseignements les plus profonds et difficiles donnés par Jésus. C’est ce qui démarque les chrétiens du reste du monde. Ce n’est rendu possible que parce que nous sommes sauvés et uniquement par la grâce de Dieu qui nous a aimés le premier, nous qui étions Ses ennemis, et qui nous a réconciliés gratuitement. Nous aimons parce que nous sommes aimés.
En aimant nos ennemis nous imitons Dieu.
Dans la persécution, l’Église est toujours appelée à aimer ses persécuteurs. Nous, qui ne vivons pas souvent le même type d’opposition, nous pouvons nous laisser inspirer par l'exemple de nos frères et sœurs dans la foi.
Soyons reconnaissants envers celles et ceux qui souffrent au nom du Seigneur, qui restent dignes dans l'épreuve et qui nous offrent un exemple extraordinaires de pardon.
La vidéo de dimanche n'étant pas encore publique, nous vous partageons une autre vidéo sur la même thème du pardon. (Attention, certaines images sont difficiles à voir)