Un message de Franck Slowik
Je vous invite à lire le passage de l’Evangile de Jean 10 1. 18
En lisant ce passage dans ma lecture personnelle et j’ai été frappé par ces paroles de Jésus, le bon berger, l'enclos, les mercenaires, l'obéissance, la voix, la protection,...
Cela m’a poussé à réfléchir sur notre relation, nous les brebis avec le bon berger et l’Eglise.
« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » - Jean 10. 11
Si Jésus précise « bon », il veut certainement marquer la différence avec certains mauvais bergers qui ont sévi avant lui, pendant son ministère et qui sévissent encore aujourd'hui.
Nous savons qu’Il est le seul vrai berger car nous avons appris, compris et accepté que Jésus avait donné sa vie pour nous sauver. A quel autre irions nous ? Il nous a donné la vie ! Celle ou celui qui a accepté Jésus comme son sauveur, son seigneur et son berger est réconcilié(e) avec Dieu… deviens héritier des promesses divines.
Pour un chrétien, il est évident que Jésus est le bon berger et que nous sommes réconciliés avec Dieu.
« Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » - Romains 5. 10
Bien que ce soit évident, la Bible nous mets en garde, chrétiens des temps de la fin et nous appelle a garder le contact avec le bon Berger.
Personne ne peut nous aimer plus que Jésus sur cette terre mais nous avons cet avertissement...
« Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. » - Apocalypse 2. 4
Ces paroles adressées à l'église d'Ephèse dans le livre de l'Apocalypse (Ap. 2. 1-7) nous montrent que même en faisant ce qui est bon en tant qu'église, il est possible de nous éloigner de ce premier amour et donc d'en subir les conséquences : "J'ôterais ton chandelier" Nous sommes ici encouragés avec ce qui est bon et juste tout en faisant attention à notre relation avec le Seigneur. Le chandelier est ce qui porte ou supporte la lumière. Dieu est-il en train de nous dire qu'il ne pourra plus nous porter ou supporter si nous nous éloignons de notre premier amour ? Pouvons-nous faire ce qui est juste et bon et nous refroidir dans notre relation avec Dieu et peut-être même attrister le Saint-Esprit ? C'est en tout cas ce qui est arrivé à l'église d'Ephèse qui a été appelée à se repentir !
Prenons conscience de ceci... et choisissons de veiller à notre relation personnelle avec le Seigneur. Les bonnes oeuvres, aussi belles et nombreuses qu'elles soient, ne remplacent pas cette relation avec le Seigneur.
Dieu est un Dieu jaloux (Exode 34. 14), ne l'oublions pas !
Parlons des mauvais bergers
Si Jésus parle du bon berger, il faut comprendre qu'il en existe de mauvais Le texte parle de mercenaires, des gens que le bon berger embauche pour garder le troupeau.
Alors qu'il est un salarié, le mot "mercenaire" sonne ici plutôt négatif car nous lisons que quand le mercenaire voit venir le loup, il prend la fuite et les brebis sont dispersées.
Un vieux pasteur me disait que malheureusement, trop de chrétiens servent dans l’église sans avoir été embauchés par Dieu… ils exercent donc le ministère d'une mauvaise manière, certains se servant eux-même, se faisant plaisir ou assouvissant un plan de carrière. Vous avez peut-être déjà croisé ce genre de serviteurs.
Heureusement que la majorité des ouvriers répondent à l’appel de Dieu avec sérieux et travaillent dans la moisson sous la direction et l'onction du Saint-Esprit, avec renoncement et désintéressement.
Nous avons besoin d'entendre la voix de Dieu et de nous attacher premièrement à Sa Parole car un homme, aussi bon soit-il, ne sera jamais fiable à 100%. Nous aurons toujours des déceptions dans nos relations humaines dans l'église. Par contre, nous ne serons jamais déçu de Jésus qui a donne sa vie pour ses brebis.
Jésus partage a ses disciples son inquiétude concernant les temps de la fin quand il dit -« trouverais-je encore de la foi »- une question qui nous rappellent que le soir est en train de tomber doucement mais surement sur la terre. Nous lisons aussi que Jésus est la lumière du monde, venu pour nous éclairer et rendre la vue aux aveugles que nous étions.
A l’époque de l’Evangile de Jean, pendant la nuit, plusieurs familles enfermaient leurs brebis dans un enclos et un gardien était payé pour les garder et veiller à ce que personne n’y entre. Celui-ci se couchait en travers de l’entrée et il faisait lui-même office de porte. Seuls les propriétaires des brebis avait le droit d’entrer par cette porte. Malgré cela, il y avait toujours un risque que des gens mal intentionnés, voleurs et brigands escaladent le muret. Ils sont appelés les mauvais bergers, des étrangers du troupeau qui entrent dans la bergerie .
Pour savoir pourquoi Jésus parle des faux bergers, il suffit de lire le chapitre 9 de Jean. Il parle d'eux !
Alors qu'ils croisaient à un aveugle de naissance, les disciples de Jésus ont essayé de savoir qui avait péché, l’aveugle ou ses parents ?
C’est le genre de discussion qu’on peut facilement trouver dans l’église aujourd’hui encore... Face à des situations injustes, incompatibles avec la bonté de Dieu, nous avons toujours ce besoin de comprendre, d'essayer d’expliquer ou de trouver une raison rationnelle alors qu’il n’y en a pas toujours !
Jésus leur explique qu’il n’y a pas de raison précise à la situation de cet homme mais que Dieu veut se manifester dans la vie de cet aveugle et donc celles des personnes malades.
Le soir tombe mais Jésus est la lumière du monde. Sa présence nous éclaire et amène avec elle son lot de guérisons, la restaurations et la réconciliations.
Après avoir guérit l’aveugle et après que les Pharisiens aient tenté de discréditer Jésus en remettant en question ce miracle, il croise à nouveau l'homme guéri…
« Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé (les pharisiens) ; et, l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Et qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Tu l’as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c’est lui. Et il dit : Je crois, Seigneur. Et il l’adora. » Jean 9. 35-38
La guérison n'était pas le but de Jésus mais bien le salut de cette homme !
Et Comme les pharisiens, il y aura toujours des gens qui tenterons de garder les autres dans le noir et les empêcher de voir. Il y aura toujours des gens qui en abuseront d’autres au nom de Dieu mais Jésus met un terme aux actions des faux bergers qui sévissent. Ils sont des aveugles eux-même et ils conduisent des aveugles. Ces faux bergers n'ont plus l'exclusivité de la Parole de Dieu ! Le peuple peut maintenant entendre Sa voix directement par Jésus-Christ.
Ecoutez ces paroles du prophète Esaïe…
« Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissaient pas, je les conduirai par des sentiers qu’ils ignoraient ; je changerai devant eux les ténèbres en lumière et les endroits tortueux en terrain plat ; C’est bien cela que je ferai et je ne les abandonnerai pas. Ils reculeront, ils seront confondus de honte, ceux qui se fient aux statues, ceux qui disent au métal fondu : Vous êtes nos dieux ! » - Esaïe 42. 16-17
Il fallait que Jésus viennent abolir ces pratiques qui égaraient le peuple. Les prophètes de l’Ancien Testament ont souvent pointé du doigt les faux bergers…
« Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, Et il n'y a point de justice dans leurs voies ; Ils prennent des sentiers détournés : Quiconque y marche ne connaît point la paix. » (Esaïe 59. 8)
« Malheur aux pasteurs qui détruisent et dispersent Le troupeau de mon pâturage ! dit l’Éternel… Vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées, Vous n'en avez pas pris soin ; Voici, je vous châtierai à cause de la méchanceté de vos actions, Dit l’Éternel. » (Jérémie 23. 1-2)
« Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Malheur aux pasteurs d'Israël, qui se paissaient eux-mêmes ! Les pasteurs ne devaient-ils pas paître le troupeau ? Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras, vous n'avez point fait paître les brebis. Vous n'avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celle qui était malade, pansé celle qui était blessée ; vous n'avez pas ramené celle qui s'égarait, cherché celle qui était perdue ; mais vous les avez dominées avec violence et avec dureté. Elles se sont dispersées, parce qu'elles n'avaient point de pasteur ; elles sont devenues la proie de toutes les bêtes des champs, elles se sont dispersées. Mon troupeau est errant sur toutes les montagnes et sur toutes les collines élevées, mon troupeau est dispersé sur toute la face du pays ; nul n'en prend souci, nul ne le cherche. » (Ezechiel 34. 2-6)
Il y a toujours eu et malheureusement il y aura encore des responsables spirituels infidèles… Il y aura donc toujours des victimes de ces voleurs… mais, Dieu merci, la Bible relate les histoires de ceux qui ont conduit le peuple fidèlement, malgré leurs limites et leurs imperfections. Il n'y a qu'à citer David et Moïse qui ont été des fidèles bergers…
La prophète Michée parlera du bon berger à venir...
« Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l'Éternel, Avec la majesté du nom de l'Éternel, son Dieu : Et ils auront une demeure assurée, Car il sera glorifié jusqu'aux extrémités de la terre. C'est lui qui ramènera la paix. » - Michée 5. 4
Il parle bien entendu de Jésus le seul capable d'amener la véritable paix et avec lequel, cessera l’influence des mauvais bergers !
Jésus sera l'ultime voix de Dieu que reconnaitrons les brebis.
Il est le bon bergers qui a donné sa vie pour chacun d'entre nous !
Il est conduit par l’amour et la passion des âmes, c’est lui que nous devons suivre et écouter si nous voulons l'entendre !
Le pastoralisme à l’époque de Jesus
Les bergers de l’époque marchaient toujours devant le troupeau qui suivait.
Les bergers connaissaient chacune de leurs bêtes et leurs donnait des noms
Certains bergers des pays orientaux qui travaillent encore "à l’ancienne" expliquent ceci :
Leur brebis ont un nom et elle réagissent quand on les appellent (elle quitte alors le troupeau et viennent au pied du berger)
Un étranger qui appelle une brebis n’a aucune chance qu'elle ne vienne à lui (La brebis reconnais la voix du berger)
Certaines brebis restent « sauvages » plus longtemps que les autres et ne répondent pas encore à leur nom comme les brebis apprivoisées
En Palestine, la nuit, il arrive aux bergers de parquer plusieurs troupeaux dans un même pré protégés par un muret. Quand les bergers déplacent leurs brebis ensemble vers les pâturages, au moment où ils doivent se séparer pour aller chacun vers sa destination, les troupeaux se séparent naturellement, chaque brebis suivant la voix de son berger. Aucune ne se trompe de troupeau tellement elles sont sensibles à la voix du berger.
Nous avons vraiment besoin de reconnaître la voix du bon berger pour avancer en toute sécurité sur le chemin de la foi. Cette voix nous empêchera de suivre des faux bergers et de se laisser entrainer dans des fausses directions. Les vrais brebis du troupeau de Dieu ont appris à entendre la voix du bon berger au milieu de toutes les voix dissonantes qui nous empêcheraient d’accomplir la volonté de Dieu. Ces vois sont humaines, elles sont les voix de ce monde et parfois, c'est notre propre voix qui nous égare.
Je vous invite à lire pour conclure ce message JEAN 16. 1-15 et à prier pour demander au Saint-Esprit le discernement pour toujours entendre la voix du bon berger.
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