top of page
Photo du rédacteurGENERATION21

Joseph et ses frères

Dernière mise à jour : 13 mars 2019

Un message de Manolita

L’histoire de Joseph révèle avec une clarté saisissante que c’est « Dieu qui dirige les pas de l’homme, mais l’homme peut-il comprendre sa voie ? » (Proverbes 20. 24 ;16. 9). En tout cas pas tant qu’elle ne lui a pas été révélée par Dieu, il ne peut saisir le sens de Ses desseins divins.

Dieu a choisi Joseph et sa destinée s’inscrivit dans celle de son peuple.


Dieu a conduit sa vie d’un bout à l’autre selon Ses projets parfaits « faisant concourir à son bien toutes choses... » (Romains 8. 28) mais aussi au bien d’un peuple nombreux.


Quelques rappels sur le 1er message de dimanche dernier...

Nous avons vu comment la jalousie a poussé les frères de Joseph à se débarrasser de lui. Alors qu’ils voulaient le tuer, ils se contentèrent finalement de le jeter dans une citerne puis de le vendre pour être amené en Egypte. Du fond de sa citerne, puis dans son esclavage égyptien et aussi de sa prison, Joseph, enfant de Dieu, a dû beaucoup prier pour sa délivrance (comme David aux abois dans sa caverne, craignant d’être trouvé par les hommes du roi Saül qui en voulait à sa vie - Psaumes 142). Peut-être chantait-il aussi un de nos cantiques... « Si la peur m’envahit et mon âme chavire, Créateur de la vie, Mon secours est en Toi...».


Des rêves faits par lui ou d’autres ont jalonné sa destinée. Il fut exaucé, élevé au rang de ministre de Pharaon et dans la 2e partie de ce message nous allons voir la suite des « projets que Dieu avait formés sur lui ».


L’histoire de Joseph montre de part en part que la Main de Dieu était sur sa vie « pour lui donner un avenir et de l’espérance ». Durant les 7 années d’abondance, Joseph fut béni aussi : Pharaon lui donna une femme et il eut deux fils auxquels il donna des noms très évocateurs : Manassé et Ephraïm (Genèse 41. 51-52). Puis la famine s’abattit sur de nombreux pays « mais dans tout le pays d’Egypte il y avait du pain », « et de tous les pays on arrivait en Egypte pour acheter du blé auprès de Joseph » (Genèse 41. 54, 57).


Comment les circonstances annoncées prophétiquement par les songes donnés par Dieu à Pharaon vont amener Joseph à retrouver ses frères, (I) comment le passé peut ressurgir (II) et enfin quel avenir Dieu a préparé pour eux (III).


I. Des retrouvailles inattendues et éprouvantes

Genèse 42. 3-8


Le Dieu « qui change les temps et les circonstances » (Daniel 2. 21) va amener en Egypte les frères de Joseph et ils vont même se prosterner « devant lui la face contre terre » conformément à la signification du 1er songe de Joseph où il voyait des gerbes (comme des gerbes de blé) -précisément le motif pour lequel les frères ont fait le trajet- et « des gerbes qui l’entourèrent et se prosternèrent » - Les frères en avaient déjà saisi l’interprétation puisqu’ils « lui dirent : est-ce que tu règneras sur nous ? Est-ce que tu nous gouverneras ? » (Genèse 37. 7-8)


Oui, « Joseph commandait le pays » (Genèse 42. 6), c’est à lui que fut confiée cette gestion des approvisionnements du blé de l’abondance : « Allez vers Joseph et faites ce qu’il vous dira » avait même indiqué Pharaon à son peuple affamé.

[Cela nous rappelle les paroles de Marie, aux serviteurs, le jour des noces de Cana :

« faites tout ce qu’Il vous dira » en parlant de Jésus - Jean 2. 5]


Joseph a bien une position d’autorité et reçut le commandement de tout le pays d’Egypte de l’ordre même de Pharaon (Genèse 41. 44). Joseph reconnut ses frères mais ne se dévoila pas.


II. Un passé qui ressurgit pour être réglé

Les circonstances vont confronter Joseph à ses frères.

  1. « Il leur parla durement » - Genèse 42. 7 N’oublions pas qu’il se retrouve en face de ses « bourreaux de frères », ceux qui l’ont vendu comme esclave, et éloigné de son père, sa mère alors qu’il était un jeune homme de 17 ans.Les souvenirs douloureux remontent à la surface. L’offense reçue d’eux est énorme. Mais « Joseph se souvint des songes qu’il avait eus à leur sujet ». Joseph comprend l’exaucement du 1er rêve. Essayons de comprendre pourquoi il va éprouver ses frères et les manoeuvres qu’il employera pour cela.

  2. « Vous êtes des espions » - Genèse 42. 9 C’est une accusation gratuite. Cherche-t-il une revanche ? Sa blessure s’est-elle réactivée ? A-t-il de la rancune dans son coeur ? Remarquons que la Parole de Dieu reste très discrète sur les sentiments de Joseph durant tout ce temps écoulé. Nous savons juste que « Dieu lui a fait oublier toutes ses peines et toute la maison de son père » (Genèse 41. 51). Mais là tout doit lui revenir en pleine face... >>> Il y a ici un principe spirituel à souligner : tout péché passé non confessé, ou toute blessure ancienne non guérie, nous rattrapperont un jour. « Dieu est lumière » (1 Jean 1. 5), « Il révèle ce qui est profond et caché, Il connaît ce qui est dans les ténèbres et la lumière demeure avec Lui » (Daniel 2. 22). Joseph veut éprouver ses frères, il le leur dit d’ailleurs : « Voici comment vous serez éprouvés » (Genèse 45. 15). Pourquoi ? Pour voir s’ils ont changé et pour les amener à reconnaître leur péché. Ses frères récusent l’accusation, se justifient. Ils se présentent même comme « ses serviteurs, des personnes sincères ». Mais Joseph veut faire venir Benjamin, son jeune frère, son frère de sang, fils de la même mère, car les autres en fait sont des demis-frères. Peut-être est-ce un test pour voir si ses 1/2 frères ont un peu plus d’égard pour Benjamin qu’ils n’en ont eu pour lui...

  3. « Il les mit ensemble 3 jours en prison » Joseph cherche-t-il à se venger ? Il a passé plus de 3 jours en prison, lui, peut-être bien 3 années... Leur inflige-t-il un jour par année subie ? En tout cas, sachons une chose : c’est « qu’il est dans la justice de Dieu de rendre l’affliction à ceux qui nous affligent » (2 Thessaloniciens 1. 6). Car il est écrit aussi : « A Moi la vengeance, à Moi la rétribution... » (Romains 12. 19) Mais nous, nous devons pardonner, ne point nous venger et laisser Dieu agir avec son grand amour et sa grande sagesse, Lui dont le seul but est de sauver le pécheur. Amen ?!

  4. « Faites ceci et vous vivrez. Je crains Dieu » - Genèse 42. 18 Cela nous rappelle les 3 jours dans la prison où se trouvait Joseph et qui devaient s’écouler avant la libération des serviteurs de Pharaon selon leurs songes : le chef des échansons pour être rétabli et le chef des panetiers pour être pendu. (Genèse 40. 20-22) Cela nous rappelle aussi les 3 jours que passa Jonas « à mijoter » dans le ventre du grand poisson, le temps de se repentir pour obéir à la mission confiée par Dieu... Après avoir passé 3 jours en cellule, avoir éprouvé des angoisses, le passé des frères de Joseph remonte à la surface et ils finissent par confesser : « Oui, nous avons été coupables envers notre frère ; car nous avons vu l’angoisse de son âme, quand il nous demandait grâce et nous ne l’avons point écouté ! C’est pour cela que cette affliction nous arrive ». Quel lien de cause à effet ils arrivent à établir ! Le Seigneur parle même aux coeurs endurcis ! Amen ?! Ils ont retrouvé la mémoire et le chemin de la vérité. Pas besoin de passer par un interrogatoire, ils déballent tout : « faute avouée est à moitié pardonnée »... Ils sont sur la bonne voie et vont dévoiler comment se sont déroulées les choses, aux oreilles « espionnes » de Joseph « qui se servait d’un interprète avec eux » mais qui comprenait tout. Ils ne craignent pas Dieu mais savent qu’IL est juste : Genèse 42. 22. C’en est trop pour Joseph submergé par les émotions, « il s’éloigna d’eux, pour pleurer » (Genèse 42. 24). Les aveux de ses frères le font craquer... c’est le début d’une réconciliation fraternelle.

  5. « Il prit Siméon et le fit enchaîner » - Genèse 42. 24 Joseph est tout-puissant en Egypte et selon les paroles de Pharaon et « personne ne lève la main ni le pied sans Joseph dans tout le pays d’Egypte » (Genèse 41. 44). Il a le pouvoir d’enfermer ou de libérer. Nous aussi ! Quand nous sommes « enfermés » dans une faute ou une offense, nous sommes prisonniers, captifs du mal. Il faut passer à la confession, la repentance pour « sortir de son cachot », pour connaître une vraie libération et une restauration. Le pardon nous libère mais libère aussi ceux qui nous ont offensés. Les frères de Joseph doivent retourner chez eux et ramener Benjamin s’ils veulent que Siméon soit libéré de prison. C’est la condition sine qua non exigée par Joseph qui fait peser sur eux cette responsabilité. Comme cela devait travailler dans leur conscience ! Ils étaient obligés de dire la vérité à leur père cette fois.

  6. « Joseph ordonna qu’on remît l’argent de chacun dans son sac » - Genèse 42. 25 Quel choc quand ils s’en rendirent compte sur la route du retour à la maison ! « Leur coeur fut en défaillance ; et ils se dirent l’un à l’autre, en tremblant : qu’est-ce que Dieu nous a fait ? » (v. 28). Ils n’ont pas encore tout compris. Ils posent la question à l’envers, au lieu de se demander : qu’avons-nous fait "au bon Dieu" pour mériter cela ? Réflexion qu’il a pu nous arriver de faire... Chaque frère porte sa part de responsabilité dans ce qu’ils firent souffrir à Joseph et à leur père ! La crainte de Dieu commence enfin à venir dans leur coeur mais c’est drôle... sur un vol qu’ils n’ont pas commis. Ruben, le moins responsable de tous, qui intercéda en faveur de Joseph pour éviter un crime et s’éloigna (pour prier peut-être), qui n’était pas présent lorsqu’ils vendirent Joseph... est prêt à donner la vie de ses 2 fils et à s’engager totalement pour la vie de Benjamin Genèse 42. 37. Notre Dieu n’hésita pas à s’engager totalement en donnant Jésus et le Seigneur Jésus Lui-même donna librement sa vie pour nous pécheurs de la terre... Juda, celui qui eut l’idée de vendre son frère (on en connaît un autre n’est-ce pas qui fit de même ?) veut s’engager aussi et il a l’outrecuidance d’oser dire à son père : « si je ne ramène pas auprès de toi Benjamin... je serai pour toujours coupable envers toi ! » (Genèse 43. 9). • Lui qui a vendu Joseph et ne l’a pas ramené à son père... • Lui qui a connu de gros malheurs après avoir commis cet acte (il perdit deux de ses fils, sa femme, fut abusé par sa belle-fille Tamar)... Il ne se considère pas encore comme coupable envers son père ! Comme la méchanceté endurcit le coeur ! Et le manque de repentance encore plus, « un coeur impénitent » peut nous empêcher de recevoir le salut ! Il y a encore du travail pour Juda, il y a peut-être encore du travail pour toi mais Dieu n’abandonne jamais. Une remarque intéressante au verset 11, Jacob est nommé «Israël» qui signifie « celui qui lutte avec Dieu ». Cela nous rappelle le combat avec l’ange de l’Eternel (Genèse 32. 24-32) qui laissa Jacob sortir vainqueur et lui donna ce nouveau nom Israël. Ce combat avec Dieu est extraordinaire car il va signer la conversion de Jacob. Dieu qui est incontestablement le plus fort, le laisse gagner... en fait, Dieu est venu combattre « le vieil homme », l’imposteur qu’était Jacob mais sa détermination à être béni -par tous les moyens- a plu à Dieu qui le bénit et le le sauva. Il est devenu une « nouvelle création » à partir de ce moment-là et ça c’est une victoire n’est-ce pas ? « Jacob appela ce lieu Peniel, car dit-il, j’ai vu Dieu face à face et mon âme a été sauvée » (Genèse 32. 30). Dieu luttera avec nous jusqu’à ce que nous nous engagions pour Lui. Dieu luttera avec Juda et ses frères jusqu’à ce que leur vieil homme soit convaincu « de péché, de justice et de vérité » ! C’est vraiment ce que Dieu veut faire avec chacun d’entre nous, avec notre vieil homme jusqu’à ce qu’il soit vaincu et nous laisser sortir victorieux, ressuscités en Christ au sens spirituel, càd « libres du péché », libérés du passé et « vivants pour Dieu » ! Revenons à Israël, notre Jacob, au temps de sa vieillesse... « Que le Dieu Tout-Puissant vous fasse trouver grâce devant cet homme, et qu’il laisse revenir avec vous votre autre frère et Benjamin ! Et moi si je dois être privé de mes enfants, que j’en sois privé » (Genèse 43. 14). Il accepte de s’incliner devant le Dieu-Puissant, il fait une prière de foi et sera exaucé. Il a changé d’attitude par rapport à l’annonce de la mort de Joseph « où il refusa toute consolation » endeuillé qu’il était jusqu’au séjour des morts. Il a eu un cheminement d’acceptation de la volonté de Dieu, de sa souveraineté. Nous devons tous passer par ce cheminement.

  7. « Joseph ordonna que ses frères soient conduits dans sa maison » - Genèse 43. 17 Encore des angoisses en perspective pour les frères de Joseph en route vers l’Egypte, avec Benjamin qu’ils doivent absolument ramerner. De plus, ils ont peur d’être pris pour des voleurs. Mais les preuves sont accablantes (comme la tunique tachée de sang ramenée à leur père, fausse-preuve de leur fabrication). Etonnant, eux qui ont menti sans vergogne sur la mort de Joseph, sont à présent poursuivis malgré leur honnêteté par une fausse-preuve de malhonnêteté fabriquée par Joseph. Genèse 43. 20-23 : Enfin un pardon à l’arrivée ! Ils s’excusent devant l’intendant de Joseph de quelque chose qu’ils n’ont point commis. L’intendant les rassure : « C’est votre Dieu, le Dieu de votre père qui vous a donné un trésor dans vos sacs. Votre argent m’est parvenu. » Joseph a dû payer pour eux. Il couvre leur dette : « L’amour couvre une multitude de péchés ». c’est le TRÉSOR DU PARDON QUE DIEU LEUR OFFRE à travers l’attitude de Joseph. • Un pardon qui libère de toute culpabilité et de toute angoisse (ils ne seront pas accusés de vol), • Un pardon qui fait sortir les captifs de leur cachot : Siméon sera libéré de prison, • Un pardon qui les invite à la table de Joseph où «ils se regardèrent les uns les autres avec étonnement» tandis qu’ils étaient assis et mangeaient à sa table. Comment ne pas songer au Psaume : « Tu dresses devant moi une table en face de mes adversaires ; tu oins d’huile ma tête et ma coupe déborde. » (Psaumes 23. 5) Joseph est bien en face de ceux qui l’ont haï, à la table de la réconciliation où coule l’huile du Saint-Esprit qui adoucit et panse les plaies vives, les blessures... Et où une coupe déborde de l’amour de Dieu et d’un pardon offert gratuitement. C’est le sens de la coupe de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ.

  8. Joseph demanda à son intendant de mettre « sa coupe d’argent dans le sac du plus jeune (Benjamin) avec l’argent de son blé » - Genèse 44. 2 Il lança ensuite à leur poursuite son intendant pour rechercher celui dont le sac cachait la coupe. Joseph veut retenir Benjamin. Il veut enfoncer le clou afin d’amener ses frères plus loin dans leur remise en question. Il est conduit par l’Esprit de « Dieu qui sonde les coeurs et les reins ». Au verset 16, Juda craque, il ne résiste plus : « Comment nous justifierons-nous ? Dieu a trouvé l’iniquité de tes serviteurs » Il s’avoue enfin vaincu ! Plus loin il montre qu’il n’est plus capable de faire du mal à son père. « Comment pourrai-je remonter vers mon père, si l’enfant n’est pas avec moi ? Ah ! que je ne voie point l’affliction de mon père ! » (v. 34) On peut réaliser le beau cheminement que la bonté de Dieu a fait faire à Juda pour l’amener à la repentance et à éprouver de l’amour et de la compassion pour son père. Le souvenir de l’affliction de son père à l’annonce de la mort de Joseph, lui revient en pleine figure et il s’en émeut à présent alors que son coeur était à l’époque si endurci ! Juda aime son père à présent ! On ne veut pas faire de mal à ceux que l’on aime car « l’amour ne fait point de mal au prochain ». C’est une avancée extraordinaire chaque fois que le Saint-Esprit attendrit nos coeurs, y déverse son amour et sa miséricorde ! Nous savons que nous sommes conduits par le Seigneur dans Sa lumière.

III. Un avenir se profile malgré la famine

Dieu est notre avenir et notre espérance ne sera point anéantie


« Souvenez-vous des prodiges qu’il a faits, De ses miracles et des jugements de sa bouche, Postérité d’Abraham, son serviteur, Enfants de Jacob, ses élus! Il appela sur le pays la famine, Il coupa tout moyen de subsistance. Il envoya devant eux un homme: Joseph fut vendu comme esclave. On serra ses pieds dans des liens, On le mit aux fers, Jusqu’au temps où arriva ce qu’il avait annoncé, Et où la parole de l’Eternel l’éprouva. » - Psaumes 105. 5-6, 16-20

La parole de Dieu est éprouvée et passée 7 fois au creuset.

Les promesses de Dieu seront éprouvées.

Notre foi en Lui sera éprouvée.

Mais sa parole guérit aussi ! (Psaumes 107. 20)


Joseph d’abord, puis son père, puis toute la fratrie ont crié à l’Eternel dans leur détresse et « IL les délivra de leurs angoisses »... « au temps de la Grâce », « à l’heure choisie par Dieu », quand Juda fut mûr pour la réconciliation.

« Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l’entouraient... Il éleva la voix, en pleurant. Les Egyptiens l’entendirent, et la maison de Pharaon l’entendit. » (Genèse 45. 1-2)

Joseph vient de recevoir la plus belle révélation de sa vie : la parole de Dieu lui est envoyée pour le guérir totalement en lui faisant comprendre le fin mot de Dieu, le fin mot de sa destinée, les merveilleux desseins divins qui sont plus élevés que nos pensées (Esaïe 55. 6-11)

Joseph n’a plus du tout de rancune envers ses frères, il vient de tout comprendre, il est libéré de toute souffrance, de ses peines passées, car il découvre émerveillé la noblesse des desseins de Dieu : Ecoutons l’explication qu’il partage à ses frères alors qu’il se dévoile à eux :

« Joseph dit à ses frères: Approchez-vous de moi. Et ils s’approchèrent. Il dit: Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Egypte. Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. Voilà deux ans que la famine est dans le pays; et pendant cinq années encore, il n’y aura ni labour, ni moisson. Dieu m’a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu; il m’a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d’Egypte. » - Genèse 45. 4-8

Joseph ne peut plus en vouloir à ses frères, Dieu transforme le mal en bien

« Joseph leur dit: Soyez sans crainte; car suis-je à la place de Dieu? Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux. Soyez donc sans crainte; je vous entretiendrai, vous et vos enfants. Et il les consola, en parlant à leur coeur. » - Genèse 50. 19-21

Joseph qui fut tant affligé dans sa jeunesse est celui qui vient consoler ses frères

« Si nous avons part aux souffrances, nous avons aussi part à la consolation » - 2 Corinthiens 1. 7

nous garantit l’apôtre Paul qui l’a expérimenté dans sa vie.


Joseph fera venir son père et les deux seront consolés :

« Joseph attela son char et y monta, pour aller en Gosen, à la rencontre d’Israël, son père. Dès qu’il le vit, il se jeta à son cou, et pleura longtemps sur son cou. Israël dit à Joseph: Que je meure maintenant, puisque j’ai vu ton visage et que tu vis encore ! » - Genèse 46. 29-30

Et toute sa famille viendra vivre en Egypte plusieurs années durant, dans la meilleure partie du pays. Car Dieu peut aussi nous rendre « ce qui nous a été volé »

« Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hazil et le gazam » - Joël 2. 25

Dieu est bon ! Amen ?!


Conclusion

  • Dieu a Son plan pour te toucher, pour te qualifier pour la mission qu’il te confiera.

  • Dieu a Son plan pour te restaurer,

  • Dieu a Son plan pour te libérer des liens du passé,

  • Dieu a Son plan pour guérir les chagrins de ton coeur, et les peines qui t’ont tant affligé(e).

C’est pourquoi nous devons marcher avec confiance quelles que soient les circonstances que nous aurons à traverser.

Recherchons les voies de Dieu, Sa pensée afin de pouvoir discerner les temps et les circonstances de notre vie sans juger de rien avant le temps, mais en acquérant la vision de Dieu qui connaît notre avenir et l’espérance qui y est attachée.

168 vues

Comments


bottom of page